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Interventions > Session 2 | Réforme de l’évaluation de la rechercheLes avancées de la coalition internationale sur la réforme de l'évaluation de la recherche (CoARA)Sylvie Rousset (DDOR CNRS) Ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Paris, Sylvie Rousset rentre au CNRS en 1989 en tant que chargée de recherches dans le groupe de Physique des solides. Elle a créé puis dirigé, de 1997 à 2007, sa propre équipe de recherche au sein du laboratoire Matériaux et phénomènes quantiques (CNRS/Université Paris Diderot). Directrice du laboratoire Matériaux et phénomènes quantiques de 2007 à 2010, puis du Domaine d’intérêt majeur (DIM) « Nanosciences » de la région Ile-de-France de 2010 à 2014 et du DIM Nano-K « des atomes froids aux nanosciences », Sylvie Rousset a par ailleurs été membre du Comité national du CNRS (section 3), du Conseil national des universités (28ème section) et du conseil de l’AERES/HCERES de 2011 à 2014. En 2014, elle est nommée vice-présidente recherche de l’université Paris Diderot puis en novembre 2018, directrice de la Direction des données ouvertes de la recherche (DDOR) au CNRS. Télécharger le support de présentation
Retour sur l'intégration des nouveaux principes d'évaluation pour les sections du comité nationalFabien Jobard (CPCN) Fabien Jobard est directeur de recherches au CNRS, président de la section 40 du Comité national de la recherche scientifique (« politique, pouvoir, organisation ») et président de la conférence des président.es de sections et commissions interdisciplinaires. Il est spécialiste de sociologie pénale. Résumé de l'intervention La notion de science ouverte modifie les pratiques d’évaluation en cours au CNRS. On sait que les demandes d’avancement et de promotion, mais aussi les évaluations et les recrutements par concours sont confiées, pour avis, aux sections du Comité national de la recherche scientifique, dont les membres, pour moitié élu.es, étudient les dossiers. Le passage à la science ouverte coïncide avec un passage à l’évaluation qualitative, qui bannit l’appréciation ou le classement par le biais du H-facteur et autres outils plus ou moins raffinés d’appréciation quantitative. Par ailleurs, la science ouverte permet l’accès à l’ensemble de la production des chercheurs et chercheuses, si bien que l’évaluation peut se fonder sur l’appréciation directe, par les sections et les jurys, des productions des collègues. La science ouverte permet donc un passage au tout-qualitatif. Pour autant, l’appréciation quantitative reste en vigueur dans tout un ensemble de communautés, notamment hors de France. La question de l’égalité des chances avec les collègues étrangers se pose donc pour l’accès aux bourses et colloques, lorsque le CNRS refuse de financer des frais pour publication. Par ailleurs, la science ouverte peut conduire à mettre à égalité des pré-publications, des blogs et des revues établies, à comité de lecture. Les sections du Comité national ne suivent pas cette voie et reconnaissent leur rôle aux revues, et les hiérarchies entre revues. L’introduction de la science ouverte met donc en tension toute une série de principes relatifs à l’évaluation, qu’il faut nous attacher à aborder comme telle.
La refonte de l'évaluation individuelle des chercheurs et des chercheuses au CNRS Alain Schuhl (CNRS) Professeur de l'Université Grenoble-Alpes, Alain Schuhl est un ancien élève de l'École normale supérieure de Paris. Titulaire d’une thèse en sciences physiques, il consacre ses travaux à la spintronique, d’abord chez Thales, puis en tant qu’enseignant-chercheur à Nancy et ensuite à Grenoble. Il y dirige le laboratoire Spintec de 2007 à 2010. Devenu membre senior de l'Institut universitaire en 2010, Alain Schuhl a également été directeur de l'Institut Néel à Grenoble entre 2011 et 2014 et directeur de l’institut de physique du CNRS de février 2015 à avril 2018. Télécharger le support de présentation
Discussion sous forme de table ronde
Animation : Marion Cipriano (CoARA) Marion Cipriano est ingénieur agronome et titulaire d’un doctorat en socio-anthropologie sur des questions de santé publique. Après son doctorat, elle s'est orienté vers l'appui et l'accompagnement de la recherche. Elle a travaillé à l’IReSP, l’Institut pour la recherche en santé publique, dont le CNRS est membre, ainsi qu’au Pôle Expertise collective de l’Inserm. Elle dirige, depuis 1 an, le département de l’évaluation de l’Inserm et co-pilote le chapitre national CoARA. |
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