Interventions > Session 1 | Infrastructures numériques et calcul intensif

Arnauld Leservot (MESR/DGRI/SSRI/A7)
Adjoint du département Services et Infrastructures Numériques

Arnauld Leservot est adjoint des Services et Infrastructures Numériques au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Auparavant, il était en charge des relations entre infrastructures de recherche et industriels dans le même ministère. Avant cela, l’essentiel de sa carrière s’est déroulée au CEA où il était responsable des partenariats industriels, après avoir occupé des postes à différents niveaux de responsabilité dans la recherche et l'innovation.

Résumé de l'intervention

Pour répondre à l’utilisation croissante du numérique en recherche, il est indispensable de structurer à l’échelle nationale et régionale, des ‘Services et Infrastructures Numériques’ clés pour la Recherche et Innovation, comme : les moyens de calcul, de stockage et de traitement de données, et les réseaux d’interconnexion. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a initié une démarche de transformation numérique à destination de l’ensemble des établissements de l’ESR, organismes de recherche comme universités. Pour cela il a mis en place le Comité des Services et Infrastructures Numérique (CoSIN) rassemblant les acteurs de l’ESR. Le CoSIN a publié son Document d’Orientations Stratégiques 2023-2027 dont la mise en œuvre, ciblant le soutien aux projets de recherche, notamment en soutenant un réseau de Datacentres ESR labellisés dans chaque région. La présentation fera état de ces actions. 

Mise en place de la fédération de l’European Open Science Cloud (EOSC)

Volker Beckmann (MESR/DGRI/SSRI/A7)
Responsable de l'implémentation EOSC en France

Volker Beckmann est responsable de l’implémentation de l'European Open Science Cloud (EOSC) en France au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche depuis 2020. Depuis février 2022, il est coprésident du comité directeur de l'EOSC et, depuis juin 2023, coprésident de la Task Force ESFRI-EOSC, et il siège en tant qu'expert au comité du programme HORIZON-EUROPE pour les infrastructures de recherche.
Il a obtenu son doctorat en astrophysique à l'université de Hambourg en 2001, puis a travaillé en astrophysique et en sciences spatiales en Suisse et au NASA Goddard Space Flight Center et a enseigné à l'université du Maryland Baltimore County. En 2009, il a commencé à travailler pour le CNRS. De 2016 à 2020, il était directeur adjoint scientifique pour le calcul et les données de l'Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3).

Résumé de l'intervention

La Fédération European Open Science Cloud (EOSC) va fournir un espace de données tangible, qui connectera les données FAIR, les services et les e-infrastructures afin de permettre l'exécution de flux de travail de recherche innovants. L’EOSC EU Node, qui est le nœud de référence doté de certaines fonctionnalités de base, a été lancé en octobre. Nous sommes maintenant dans la phase de sélection des premiers nœuds qui fourniront des données et des services et se connecteront au EOSC EU Node. Le CNRS joue un rôle clé dans ce contexte, puisqu'il propose un certain nombre de services et de nœuds à la fédération. Je vous présenterai le processus, le statut et les perspectives de l'EOSC Federation dans le cadre d'Horizon Europe et au-delà.

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Le CNRS dans la construction de la fédération EOSC

Suzanne Dumouchel (DDOR CNRS)
Responsable de la coopération internationale à la DDOR
Directrice de l’association européenne EOSC

Suzanne Dumouchel est docteur en littérature française et responsable de la coopération internationale à la Direction des données ouvertes de la recherche (DDOR) du CNRS. Elle est co-coordinatrice de l’infrastructure de recherche européenne OPERAS consacrée à la communication scientifique ouverte en sciences humaines et sociales. En charge des partenariats stratégiques, elle pilote la vision et le développement stratégique de l’infrastructure. 

Elle est également directrice de l’association européenne EOSC (European Open Science Cloud) qui réunit plus de 200 organisations scientifiques en Europe et dans le monde.

Résumé de l'intervention

L'European Open Science Cloud (EOSC) représente une initiative majeure visant à développer un écosystème paneuropéen permettant l'accès ouvert aux données scientifiques, aux outils et aux services, pour stimuler l'innovation et renforcer la coopération entre chercheurs et institutions. Cette intervention propose d'explorer l'évolution des infrastructures et services EOSC d'ici à 2027.
Nous commencerons par une vue d'ensemble de l'EOSC, en soulignant ses objectifs initiaux et les réalisations à ce jour. Ensuite, nous discuterons des défis technologiques et organisationnels qui restent à surmonter pour garantir une adoption généralisée, en mettant l'accent sur le rôle des différents acteurs, la mise en place de la fédération EOSC et des futurs nœuds EOSC, en particulier autour des services et des étapes clés. Enfin, l'intervention proposera une vision des bénéfices à long terme de l'EOSC pour la communauté scientifique et la société, tout en explorant des pistes pour assurer la durabilité du projet au-delà de 2027.

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Politique du CNRS en matière d’infrastructures numériques pour le calcul intensif, le traitement et le stockage de données

Denis Veynante (DDOR CNRS)
Directeur adjoint de la Direction des données ouvertes de la recherche

Directeur de recherche CNRS, Denis Veynante travaille sur la modélisation de la combustion turbulente au laboratoire EM2C.
Il est actuellement directeur adjoint de la DDOR du CNRS, en charge de la politique en matière de calcul haute performance, de grilles, de « cloud » et d’infrastructures de données massives.

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Services numériques fédérés du CNRS à destination des infrastructures de recherche (EquipEx+ FITS)

Pierre-Etienne Macchi (CC-IN2P3 CNRS)
Directeur du Centre de Calcul de l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules

Pierre-Etienne Macchi est actuellement directeur du Centre de Calcul de l’IN2P3. Diplômé en ingénierie informatique, il a intégré le CNRS en 1995, où il a participé en tant que chef de projet à divers développements de logiciel pour la direction de l'IN2P3, puis rejoint le CC-IN2P3 en 2000 en tant qu'administrateur de base de données et développeur senior. Après avoir dirigé plusieurs groupes ou services du CC-IN2P3, il a en été nommé directeur en janvier 2013. Il représente les infrastructures de recherche pour le compte du CNRS au Comité des usagers et du besoin de RENATER, est membre du bureau exécutif de la fondation européenne EGI.eu et membre du Scientific Advisory Board de HIFIS (Helmholtz Federated IT services).

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Nouvelle offre de services pour l’hébergement de moyens informatiques, le stockage, le traitement et la mise à disposition de données massives

Pierre-François Lavallée (IDRIS CNRS)
Directeur de l'Institut du développement et des ressources en informatique scientifique

Spécialiste du calcul haute performance (HPC), du parallélisme à l'échelle, de benchmarks et de veille technologique, Pierre-François Lavallée a intégré le CNRS en tant que membre du Support Utilisateur de l'IDRIS, équipe qu'il a ensuite dirigée pendant 15 ans avant de prendre, en 2020, la direction du centre national du CNRS pour le HPC. C'est sous sa direction que l'IDRIS a développé son expertise IA, en devenant l'infrastructure nationale de la communauté IA dans le cadre de la stratégie "AI for Humanity".

Résumé de l'intervention

L'IDRIS est aujourd'hui principalement connu pour son activité de centre national pour le HPC et l'IA, en hébergeant et opérant Jean Zay le supercalculateur le plus puissant de France. Cependant, depuis 2012, le centre utilise la place libre en salle machine pour héberger plusieurs configurations (mésocentre UPSaclay, IFB, STREAMS, etc.). Pour répondre aux sollicitations toujours plus nombreuses, l'IDRIS a récemment officialisé et étendu cette activité en se positionnant comme datacentre national, étendant son offre d'hébergement à des services mutualisés de type stockage massif, traitement de données Cloud et mise à disposition de données. Cette nouvelle offre vient compléter les solutions déjà existantes (FITS, data.gouv, dépôt thématique), mais qui ne répondent pas à l'ensemble des besoins des communautés scientifiques. Les services proposés, du fait de l'utilisation de l'infrastructure technique existante (électricité, climatisation, sécurité physique), bénéficieront à la fois d'une empreinte carbone maîtrisée, d'une disponibilité et d'une robustesse de très haut niveau. De plus, la facturation auditable des services permettra aux projets bénéficiant d'un financement européen ou CPER de pouvoir accéder aux offres de l'IDRIS. Le financement de 2M € obtenu récemment devrait permettre d'initier cette activité courant 2025

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